Du grec Kakistos (le Pire) Kratos (le pouvoir), le terme kakistocratie pourrait se traduire par le pouvoir donner aux pires. Ce phénomène est souvent associé aux logiques de don et contre don visant à créer une dette ou une valorisation de soi. Si cette approche consciente ou non est possible ; dans la majeure partie des cas, la kakistocratie repose sur deux approches contradictoires.
La kakistocratie montre les limites du principe d’évolution permanente des carrières professionnelles et du développement personnel. Dans nombre d’organisation, l’évolution des carrières vise à promouvoir quelqu’un sachant conduire ses taches à des fonction de responsables. L’évolution au mérite s’arrête souvent lorsque la personne ne peut plus évoluer. Mais rien de garantie que c’est parce que l’on sait faire une tache que l’on sait l’encadrer. P.ex. un infirmier ne sait pas être médecin, un médecin ne sait pas être directeur d’hôpital, etc. chacun a des métiers et une expertise différente.
Evidement ces personnes doivent travailler en étroite collaboration, à défaut une forte distance hiérarchique provoquera aussi un effet de kakistocratie.
