Les Organisations Non Gouvernementales se sont constituées pour répondre aux besoins de populations, comblant les espaces laissés vacants par les acteurs institutionnels. Dès le début, elles ont proposé une action ciblée et adaptable aux bénéficiaires, via des partenariats. Les ONG jouent aujourd’hui un rôle central dans le domaine du développement, justifiant leurs actions et leur place prépondérante par l’efficacité de leur aide. Outre l’aide matérielle apportée, les ONG contribuent à faire évoluer les milieux, pratiques et sociétés dans lesquels elles interviennent. Agissant dans des milieux en difficulté, chaque ONG a développé ses propres protocoles d’actions ; souvent, ces protocoles ont été élaborés à partir d’expériences précédentes mais sans impliquer les bénéficiaires qui doivent ensuite s’y adapter.
Ce mémoire traite de la place réellement accordée aux bénéficiaires, à leurs perceptions et réactions, dans le cadre de projets menés par deux ONG dans l’Afrique du Sud postapartheid ? Dans quelle mesure ces protocoles répondent-ils aux besoins des populations et à leur environnement spécifique ? Quels sont les objectifs, motivations, pratiques et stratégies des différents types d’acteurs, selon leurs intérêts, et leur influence sur l’efficacité des projets ?
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Des savoir-faire :
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