La « budgétisation sensible au genre » est aujourd’hui loin d’être circonscrite à d’obscures réflexions militantes. Son but ? Analyser la distribution des dépenses et des recettes publiques en termes de genre, pour objectiver les différences de traitement. Autrement dit, répondre à ces questions : quelle part du budget bénéficie, directement ou indirectement, à une majorité d’hommes ou de femmes ?
Le concept est n’est pas nouveau. Porté par des économistes féministes à partir des années 1980, il est recommandé par l’ONU femmes depuis 1995 et le Conseil de l’Europe depuis 2009.
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