Le tourisme humanitaire (vacance humanitaire ou volontourisme), est une forme de voyage qui suppose devenir en aide aux populations locales. Ce tourisme alternatif qui se veut loin des sentiers battus est apparu dans les années 2010 avec la volonté d’échapper au tourisme de masse et de privilégier les rencontres avec les populations locales.
Le fonctionnement est simple le volontouriste paie son séjour. Une grande partie des frais sert à payer le projet et le fonctionnement de l’organisation locale.
Ces projets sont très décriés par de nombreux témoignages (en ligne) et les spécialistes du développement (dont Cooperation Concept). La question de la qualité des projets et des effets négatifs du tourisme humanitaire comme le décalage entre les compétences des volontouristes et les besoins des populations ne sont absolument pas pris en compte. Ainsi p.ex. certains touristes sont amenés à conduire des actes de soins sans formation.
Sous couvert de recherche de sens souvent en opposition au model dominant, les volontouristes véhiculent sans s’en rendre compte une approche néocoloniale et hyper capitaliste « en achetant des relations authentiques avec des populations ». Par sa démarche le touriste humanitaire ignore et renforce les stratégies de courtage et dynamique locale de captation. La manne financière que représentent le tourisme humanitaire a développé un buisines model, faisant vivre des entreprises comme des associations locales et occidentales qui proposent ce type de séjour.
Il est important de distinguer ces projets des chantiers jeunes qui poursuivent des objectifs pédagogiques et pour lesquels les jeunes mènent des actions pour financer leurs séjours.
Pour aller plus loin :