La mouvance pragmatique est en épistémologie un positionnement anticartésien (contre les idées de Descarte). La mouvance pragmatique refuse
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« de ranger [a priori] les signes dans des catégorie fixes. Il n’y a pas de signe en soi, ni de signes qu’on puisse dire totalement indiciel, icônique ou symbolique, tout est affaire de ground et d’interprétant, en bref de contexte d’usage » (Bertthelot 2018) .
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« avec vigueur la possibilité d’une intuition privée, ou immédiate ; il soutenait que toute acquisition de connaissance est processus collectif, que notre savoir ne reflète pas nos états mentaux mais relève d’habitudes et de dispositions que l’individu isolé ne peut s’ériger en juge absolu de la vérité et que le for intérieur, ou l’homme privée n’est jamais un point de départ ni une cause mais le produit d’interaction publiques, un maillon dans une chaîne de facteur biologiques, pyscologiques, sociaux, techniques, sémiotique, langagiers… » (Bertthelot 2018). C’est-à-dire que l’environnement (culturel, etc.) influence la construction du savoir.
Pour résumer la mouvance pragmatique est une approche fortement empiriste qui considère que les chercheurs ont aussi des biais cognitifs, disciplinaires, contextuels, etc. qui infulence la constructuin du savoir. Ainsi la construction d’une savoir n’est jamais le résultat d’une démarche individuelle pure et éthérer mais le résultat de nombreuses interactions et influences (consciente ou non). Cela revient à dire que « LA Vérité objective ou absolue » n'existe pas car on ne peut pas séparer une idée de ses conditions de production.
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