Le positivisme est une théorie de la connaissance selon laquelle l'observation et l'expérience sont les seuls moyens de vérifier ses connaissances et d'affirmer une vérité. Cette approche des sciences "consiste à ne tenir une vérité pour certaine qu'après en avoir constaté les applications au domaine des faits. Pour ce motif cette vérité est appelée a posterioii, ou empirique, ou encore expérimentale" (2). Le positivisme repose sur un empirisme qui demande de s'en tenir aux faits et aux relations entre les faits, ces dernières pouvant être exprimées en termes de causalité ou, idéalement, selon des lois.
Le positivisme repose également sur une approche déterministe, qui considère que la science si elle a assez d’élément peut connaître le monde et rendre l’avenir prévisible. Cette connaissance s’inscrit dans une vision optimiste qui permet d’agir pour les bienfaits de l'humanité.
Le positivisme a été l’approche scientifique dominante au XIXe et au début du XXe siècle. Créée par Auguste Comte le positivisme est une philosophie des sciences et une méthode scientifique faite pour affronter les problèmes humains et notamment les croyances. Selon Auguste Comte, face à un évènement les explications de l’esprit humain et sa compréhension reposent sur la loi des trois états :
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l’état théologique, le mode d’explication repose sur des facteurs extérieurs (le contexte, la faute à pas de chance, la volonté divine, etc.)
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l’état métaphysique, le mode d’explication repose sur des croyances des entités ou des abstractions (valeur, contexte éthique, etc.)
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l’état positif, se caractérise par l’abandon du « pourquoi » et le seul attachement au « comment », à la recherche des lois effectives gouvernant les phénomènes.
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Reposant sur la méthode expérimentale, le positivisme s’oppose au mode de penser «spéculatif», qui au contraire, se base exclusivement sur les règles de la méthode « spéculative».
Sources :
(1) www.augustecomte.org
(2) www.persee.fr
(3) www.philosciences.com
(4) www.toupie.org
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